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Courir et écrire..

Courir dans la parc de la Brière

21 Mai 2023 , Rédigé par Sandrine

Courir dans la parc de la Brière
Courir dans la parc de la Brière
Courir dans la parc de la Brière
Courir dans la parc de la Brière

Bonjour les gens!

Même si courir en Normandie, en Bretagne, en Bourgogne, à la Réunion, en Guyane,  à la Martinique, au Brésil! en Autriche, en Italie.. j en oublie sûrement.. 

Me voilà definitivement, lol! vous me connaissez.. dans Les Pays de la Loire et .. j ADORE!!! 

Alors... courir entre les marais de la Brière est tout aussi grandiose en ce mois magnifique de mai! 

"La Brière, second marais d'eau douce de France, est un pays secret qui se cache derrière le bocage qui l'entoure. L'itinéraire proposé permet de le découvrir depuis les terres qui le bordent à l'ouest et même de le deviner depuis la butte de Sandun qui culmine tout de même à 28 mètres de hauteur. Une vraie montagne dans ce plat pays!"

Petits passages dans la boue, des sentiers extrêmement fleuris, des chants d oiseaux qui nous ont accompagnés tout le long! C était top! 

Courir dans la parc de la Brière
Courir dans la parc de la Brière
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Courir au pied des anciennes forges de Saint Nazaire

14 Mai 2023 , Rédigé par Sandrine

Courir au pied des anciennes forges de Saint Nazaire
Courir au pied des anciennes forges de Saint Nazaire

Coucou les gens... 

Une drôle de conversation ce matin entre moi et moi.. lol..

"- Non, mais c est pas vrai! Je t interdis de faire encore du bitume... J ai trop mal!.. se plaint mon dos..

- Tu ne peux pas l en empêcher de courir !  se révolte mon mental, c est sa survie.. son bol d oxygène..  

- Ca suffit! Nous allons, comme d habitude! chercher une solution, soupirent mes belles baskets.. Nous allons bien trouver des sentiers à caresser, de l’ herbe et des fleurs à humer, des oiseaux et animaux à observer et comme ça... Nous serons tous ravis!"

C est vrai... ai toujours fait confiance à mes belles baskets.. Elles et moi ont vécu des moments grandioses sur les ultras.. dans les criques, dans les cirques! 

Alors zou... je vais au gré du vent.. là où il me pousse et découvre de nouveaux paysages, un p'tit lac juste à côté de la maison! Et suis tombée par le pur des hasards au pied des anciennes forges! Je les regarde depuis que je suis ici, mais pensais pas aller si près !  

Elles m ont de suite rappelé les anciennes sucreries ou rhumeries de la Martinique.. un léger blues.. des souvenirs m’ assaillissent d un seul coup.. 

En tous les cas.. parce que je me suis lancée le dernier défi sportif de ma carrière de traileuse (50 km pour mes 50 ans..) avec mon ami Greg, j ai adoré ce p’tit parcours aux abords de ma maison! 

Les forges sont fondées dans une boucle du Brivet[n 1] en 1879 à Trignac, qui n'est alors qu'un hameau marécageux de la commune de Montoir-de-Bretagne. Un quai du port de Saint-Nazaire, relié par voie ferrée aux forges, est dédié au déchargement du minerai importé d'Espagne et du charbon des mines du Kent en Angleterre ou du Pays de Galles[1].

Elles fournissent en tôles de fonte et d'acier les chantiers navals de Saint-Nazaire[n 2], alors en plein développement, pour la fabrication de la coque des paquebots[2] et fourniront ultérieurement l'acier nécessaire à la réalisation des rails du métro de Paris[3].

Elles sont à leur création exploitées par la Société des Forges de Trignac, fondée cette même année. La société des Forges de Saint-Nazaire s'implante sur le site en 1882. L'usine est rachetée en 1890 par la Société des Aciéries, Hauts-fourneaux et Forges de Trignac[2].

Sur le plan social, une cité ouvrière voit le jour, des maisons dotées de petits jardins sont proposées aux meilleurs salariés. Ces derniers sont originaires de la Brière voisine, des départements bretons, des colonies françaises ou de pays étrangers (Belgique, Espagne et Italie majoritairement)[4]. Parmi les différents conflits sociaux, celui de 1894 est le plus important, marqué par une grève dure entraînant l'arrêt complet de la production[2].

L'usine est reprise en 1907 par les Usines Métallurgiques de la Basse-Loire. Le 1er janvier 1914, le quartier de Trignac est érigé en commune, par partition du territoire de Montoir-de-Bretagne duquel il dépendait jusqu'alors et la production de l'usine atteint son apogée cette même année, renforcée par les commandes de l'armée française au début de la Première Guerre mondiale[2].

Les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est prennent le contrôle des UMBL en 1926 mais l'activité cesse en 1932 en raison des effets de la Grande Dépression. L'Etat français finance en 1939 la remise en marche de l'usine afin de répondre aux besoins de l'armée au début de la Seconde Guerre mondiale, avant qu'elle ne soit occupée par les Allemands entre 1940 et 1942[2]. Les bombardements alliés de mars 1943 touchent les forges qui ferment alors définitivement, les Allemands préférant concentrer l'effort de guerre sur le mur de l'Atlantique plutôt que sur la réparation et la remise en service du site industriel[5]

Après-guerre, tout le matériel réutilisable est démonté et redéployé vers d'autres usines. Le site de Trignac accueille quant à lui de nouvelles activités, non industrielles. Les vestiges laissés sur place comportent une aire de stockage des matières premières, une estacade à charbon, des silos et des fours à coke, les cheminées tronquées d'un haut fourneau[2].

Elles vont devenir en 2024 un jardin remarquable et un parvis des arts accueillant une programmation  culturelle! C est chouette ! On pourra observer la faune et la flore de cette région grâce à la création d un chemin ouvert à tous, j ai hâte ! 

A toute! 

Courir au pied des anciennes forges de Saint Nazaire
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